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Tout sur le Basket NBA

Les 10...Factions de supporters les plus folles !

1 Bushwackers, Milwall (Angleterre)

Des icônes. Des icônes à barres de fer et tronches en biais, mais des icônes quand même. Les Headhunters de Chelsea ou les p'tits gars de l'Inter City Firm de West Ham peuvent aller se rhabiller (tout bon hooligan a sa tenue de combat), nul n'a le passé, l'aura et le vice des Bushwackers de Milwall. Le premier match de l'histoire du club s'était terminé en bagarre générale...en 1906 ! Depuis ces fous dangereux ont compilé plus de victoires dans des "fights" que leur équipe sur le terrain. Jusqu'à ce que l'un d'entre eux meure dans une rixe il y a huit ans...

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2 Torcida, Hajduk Split (Croatie)

Fondé en 1950, c'est le plus vieux groupe ultra d'Europe, pas le plus rouillé ! Habitués à la maison d'arrêt plutôt qu'à la maison de retraite, les supporters croates se sont fait remarquer il y a quelques semaines en attaquant à la barre de fer les supporters de Rijeka en championnat. Une babiole quand, comme eux, on contrôle la quasi-totalité de la ville de Split, à tel point que la mairie, menacée, a été contrainte de faire crédit au club, en proie à la banqueroute il y a quatre ans.

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3 Los Borrachos del Tablon, River Plate (Argentine)

En Amérique du Sud, les Barras Bravas d'Argentine sont une institution pour les fans les plus chauds du Chili, du Pérou et d'ailleurs. Tous ou presque entretiennent des liens étroits avec la pègre, et il n'est pas rare que les comptes se règlent à coups de feu. Le sillage des fans de River Plate est ainsi parsemé tout au long de la pourtant prestigieuse histoire du club. Là-bas, supporter un club peut tuer.

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4 Zyleta, Legia Varsovie (Pologne)

Dans les années 90, les occupants de l'ancienne Zyleta, du nom de la tribune du stade de l'armée où ils étaient positionnés, ont joué un rôle dans la chute du communisme, n'hésitant à faire le coup de poing. Aujourd'hui, dans la nouvelle Zyleta, les membres de cette association de supporters très à droite politiquement n'ont pas perdu leurs habitudes, au point d'être dans le collimateur de l'UEFA. Pas plus tard que le mois dernier, ils ont attaqué les supporters de l'Ajax Amsterdam dans un café de Varsovie. La vidéo est effrayante.

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5 Ultras White Knights, Zamālek (Egypte)

Le voisinage est compliqué, au Caire. Entre Zamālek et Al-Ahly (marqué par la tragédie de Port-Saïd, en 2012, plus de soixante-dix morts après des affrontements entre supporters), les derbys sont souvent agités. White Knights et ultras d'Ahlawry ne s'apprécient guère aux abords du terrain, pourtant, ils ont su s'unir sur les barricades lorsqu'il a fallu s'opposer au pouvoir en place, au printemps 2011. Les deux groupes de supporters ont tenu un rôle primordial dans la chute du président Moubarak...avant de se retrouver pour se mesurer en tribunes. Normal quand, comme les ultras White Knights, on a pour slogan : "la fraternité dans le sang".

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6 Gavioes da Fiel, Corinthians (Brésil)

Sincèrement, j'aurai pu pointer du doigt (même si c'est pas poli) beaucoup d'autre de ces zinzins brésiliens tant la violence est omniprésente dans ces stades, mais également dans la vie quotidienne. Pourquoi eux ? Parce qu'ils ont réussi l'exploit, il y a trois ans, de terroriser leurs propres joueurs, poursuivis jusqu'au cœur du centre d'entraînement. Ils avaient prévu de casser les pattes de Pato et la figure d'Emerson, l'ancien rennais. Comme partout, nombre de ces membres des "torcidas organizadas" flirtent dans le civil avec le crime, la dope et/ou le racket. Comme à Vasco de Gama, Atletico Mineiro, Gremio, Palmeiras, Flamengo, Botafogo (un mort le mois dernier lors d'affrontement entre ces deux derniers).

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7 Gate 7, Olympiakos (Grèce)

En Grèce, chacun sait que les déplacement méritent le détour...au sens propre du terme ! Mieux vaut éviter de se retrouver dans les chaudrons locaux. En particulier face aux membres du Gate 7. Il y a quelques semaines, ces ultras de l'Olympiakos ont pris l'assaut le bar des Gate 13, leurs homologues du Panathinaïkos, avant que tout ce petit monde sorte dans la rue pour se taper dessus. Une certaine idée de la fête des voisins.

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8 Zürcher Südkurve, FC Zurich (Suisse)

Ah la Suisse, sa douceur, sa quiétude, son calme. Tu parles ! Ses tribunes sont si tranquilles qu'il a fallu que les politiques statuent sur un durcissement des peines envers les fauteurs de troubles. Ainsi, les ultras du FC Zurich n'ont pas hésité à aller dire à leurs propres joueurs ce qu'ils pensaient de la descente en Deuxième Division au printemps dernier. Sitôt l'ultime coup de sifflet de la saison, ils sont descendus directement au vestiaire histoire de distribuer quelques mandales.

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9 UltrAslan, Galatasaray (Turquie)

"Bienvenue en enfer !" Les fans de Galatasaray ont longtemps annoncé d'emblée la douleur dans leur ancien stade Ali-Sami-Yen. L'ambiance est aussi chaude et bruyante à la Turk Telekom Arena. Les visiteurs ont toujours droit à quelques faveurs, banderoles, chants et tout le tremblement, trop souvent accompagné d'intimidations et d'une poignée de gnons à l'occasion, jusque sur les pelouses régulièrement visitées par les UltrAslan à coups de chaises. Une quinzaine d'années plus tard, Copenhague se souvient encore du passage des fans de Galatasaray.

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10 Faust des Ostens, Dynamo Dresde (Allemagne)

Dresde est en Bundesliga 2, mais, en matière de hooligans le club joue en ligue des champions. Les Faust des Ostens et leurs homologues des Hools Elbflorenz n'ont jamais caché leur sympathie pour l'extrême droite. Du coup, ils cherchent et trouvent souvent la bagarre, symboles d'une ex-Allemagne de l'Est qui a eu du mal à trouver sa place et a gardé ses mauvais réflexes quand celle de l'Ouest essayait de les oublier. Mais les récents incidents entre supporters de Hambourg et Schalke 04 démontrent que le mal n'est pas circonscrit aux territoires de l'ancienne RDA. La preuve, même le fameux Yellow Wall de Dortmund a été fermé en février pour des bagarres après des incidents contre Leipzig, un club... d'ex-Allemagne de l'Est.

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